Spectrogramme du début de la première séquence des Songes de la nef.

De Songes aux Songes de la nef

Dans les Songes de la nef, Alain Bonardi a composé non pas une cloche numérique, mais une cloche de cloches. Le principe de superposition de 11 sons est conservé, mais ces 11 sons ne sont plus des sinusoïdes : ce sont des sons de cloches, eux-mêmes composés de 11 sons. D’où le principe d’une cloche de cloches, comportant 11 fois 11, c’est-à-dire 121 sons qui seront envoyés vers les haut-parleurs.

Ces sons, joués ensemble ou décalés selon des intervalles temporels allant de quelques millisecondes à plusieurs secondes, permettent de créer des polyphonies. Lorsque les 121 sons sont regroupés, l’installation produit des timbres qui suggèrent différents instruments, comme des cloches ou des voix. Lorsqu’ils sont éparpillés, les sons sont diffusés comme dans un tintinnabulement. Le spectrogramme ci-joint montre un exemple de « pulvérisation » des 121 sons dans la 1ère séquence des Songes de la nef.

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